Les absidioles
Le transept ouvre, selon le plan roman, sur deux absidioles, à voûte en berceau, mais qui sont dépourvues d’arc doubleau.
L’absidiole sud, étant en partie détruite, sa restauration, commencée en 1966 s’est achevée en 2009. Les pierres de sa voûte n’ont pas été volontairement recouvertes d’un enduit, ceci afin de montrer aux visiteurs comment les bâtisseurs passaient d’un plan horizontal à un plan vertical. Cette solution assure la légèreté tout autant que la solidité de la construction. Deux petites fenêtres donnent de l’éclairage sur cette absidiole qui, selon une tradition bénédictine était généralement consacrée à Saint-Benoît lorsqu’il s’agissait d’un prieuré. Les moines qui, venant de leur logis s’inclinaient alors devant leur Saint avant de prendre place dans le chœur.
L’association a tenu à rappeler que ce monument fut pendant 6 siècles une église en ménageant à cet endroit un lieu de recueillement voire, de prière. Une croix, trois statues manifestent cette dimension spirituelle : la Vierge Marie et Saint Joseph tenant l’un et l’autre l’enfant Jésus dans les bras.
L’absidiole nord était très délabrée, elle en était devenue dangereuse. Par précaution, il a été décidé de l’abattre en 1973 et de la reconstruire entièrement à l’identique en 2009 lors de la 9ème campagne de restauration. Une tradition veut que cette absidiole nord soit dédiée à Sainte Marie.
Ainsi, le chevet de l’église retrouvait l’équilibre de sa forme d’origine, commune à toutes les églises romanes !